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Le texte prévoit d’octroyer au gouvernement un capital annuel de 60 jours d’interdiction de grève pour les “personnels des services publics de transports”. L’exécutif pourrait répartir ce capital par décret comme il le souhaite dans une limite de quinze jours par période d’interdiction, avec néanmoins la tenue d’une “négociation préalable”.

  • Jayjader@jlai.lu
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    9 months ago

    Je trouve ça dommage de concevoir faire grève, acte intrinsèquement politique, comme ne devant pas “emmerder” personne - à moins que j’interprète à l’envers tes propos.

    Le but d’une grève qui bloque les trains, c’est pour moi aussi de sensibiliser la population française au fait que leur train de vie nécessite que d’autres travaillent pour faire fonctionner le système ferroviaire. Si on veut continuer de profiter de son existence, reprenons leur lutte et portons nous aussi leurs revendications à la hiérarchie SNCF ainsi que nos représentants politiques.

    Si tu fais grève dans ton coin sans emmerder personne, faut pas s’attendre à ce que tes revendications soient écoutées - et du coup, à quoi ça sert de faire grève tout court ?

    • Kynn@jlai.lu
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      9 months ago

      Son point, c’est plutôt que le droit de grève chez la sncf n’a pas le même pouvoir, le même poids, que le droit de grève dans bien d’autres métiers.

      Par définition, ça veut bien dire qu’on n’a pas le même droit, puisqu’il ne produit pas les mêmes effets.

      La question semble donc légitime : ne faut-il pas, d’une façon ou d’une autre, trouver une solution pour égaliser les droits de grève entre profession ? (Et me sortez pas un point godwin, ce n’est pas le but, le fait est que certaines disciplines gagnent bien plus à faire grève que d’autres, il n’y a rien d’egalitaire là-dedans.)